Un sommeil entrecoupé… qui vous « réveille la vessie »
Parfois, ce n’est pas le besoin d’uriner qui vous réveille, mais bien un sommeil de mauvaise qualité qui fragmente vos cycles. Une fois réveillée, même légèrement, la moindre sensation de vessie un peu pleine devient alors un signal d’alarme. C’est un cercle vicieux : mauvais sommeil → réveils nocturnes → envie d’uriner → encore plus de réveils…
Des signaux hormonaux qui évoluent avec l’âge
Avec le temps, notre corps produit moins d’une hormone clé : la vasopressine, qui aide à concentrer l’urine pendant la nuit. Résultat ? Le volume urinaire augmente et les réveils deviennent plus fréquents. Ce phénomène touche aussi bien les femmes que les hommes dès la cinquantaine.
Quand le cœur s’en mêle : le lien avec la circulation
Le lien entre la nycturie et la santé cardiovasculaire n’est pas toujours évident… et pourtant, il existe bel et bien. Chez certaines personnes, se lever la nuit pour uriner peut être le signe d’un déséquilibre circulatoire, souvent en lien avec une insuffisance cardiaque légère ou modérée, même non diagnostiquée.
Comment cela fonctionne ?
Pendant la journée, en position debout, une partie des liquides a tendance à s’accumuler dans les jambes à cause de la gravité. Ce phénomène peut être accentué en cas de mauvais retour veineux, de jambes lourdes, ou encore d’insuffisance cardiaque débutante.
Quand on s’allonge la nuit, la redistribution de ces fluides dans le corps permet au sang d’être filtré plus efficacement par les reins. Résultat : plus d’urine est produite pendant la nuit… et donc, plus de passages aux toilettes.